Ils nous ont fait confiance pour un bilan de compétences

Igor - Chef d'entreprise

Age au moment de la transition : 55

Parcours antérieur : employé du bâtiment

Situation de départ : salarié en arrêt prolongé (maladie professionnelle)

Dispositif utilisé : congé bilan de compétences Fongecif

Situation d’arrivée : chef d’entreprise associé

Valérie B. - Sophrologue/Sophrothérapeute


Parler du bilan de compétences c’est ouvrir la porte d’entrée sur l’histoire de ma reconversion professionnelle, débutée en 2013.


L’idée m’est venue, au moment où, malgré une carrière dans la fonction publique passionnante, je sentais avoir fait le tour. J’avais expérimenté ce que j’avais envie, obtenu la place de directrice tant attendue et pourtant…

C’était comme nager dans une eau aux couleurs claires, sécurisante, et ne pas sentir les effets de ce bien-être tant attendus. L’incompréhension demeurait, aussi bien dans ma tête, que dans celle de mon entourage.

Il fallait que j’agisse, mais où aller et comment construire ?


A l’heure où les lumières de la ville s’éteignent, celle de mon ordinateur illuminait toute la pièce. Je surfais de témoignages en témoignages, selon les possibilités de réorientation que j’avais.

Je cherchais ce qui pouvait être bon pour moi. Je me rendais à l’évidence, il me fallait passer par le bilan de compétences. Pour être tout à fait honnête, je n’en voyais pas trop l’intérêt.

Le premier critère de choix était le prix, le deuxième le professionnalisme des accompagnants.


Deux possibilités se sont posées à moi : un organisme privé, à la bonne réputation ou un organisme publique, à la faculté de Nanterre. La référence m’a parlée : ancienne étudiante, je me suis tournée vers ce que je connaissais.

Cela pouvait être pris en charge par mon employeur, toutefois les délais ne coïncidaient pas. Le prix du bilan proposé par la faculté m’a permis d’amortir rapidement les frais engagés.

J’ai pu contacter la responsable du pôle formation professionnelle et obtenir un rendez-vous la semaine suivante. Les premiers contacts ont été très bons.

A l‘écoute, dans la bienveillance, Mme Bitoun a su s’adapter pour me proposer un accompagnement individualisé.

 

L’engagement nécessaire était réciproque…

 

Le travail de réflexion et d’analyse s’élaboraient de mon côté : pour cela, des questionnaires étaient proposés, des tests à faire à la maison ou sur place menés sous forme d’échanges et de discussions.

J’ai aimé les étapes orchestrées pour faire le point sur ce que je savais, ce qui me plaisait, ma personnalité, mes compétences, mes valeurs, mes convictions, ce qui était important pour moi.

C’était ce tout qui ne laisse plus de place au hasard et ce moi qui se révélait pas à pas.


Au bout de deux mois et à l’issue de tout ce travail, je me suis rendue compte à quel point je n’avais pas pris conscience de toutes mes compétences acquises aussi bien pratiques que théoriques. Je restais pour moi, dans un secteur de terrain, spécifique : l’animation, corps de métiers peu adaptable à autre chose.

Quelle croyance limitante !


Le travail accompli m’a permis de me rendre compte, des autres possibilités de métiers dans lesquelles je pouvais exercer et qui pouvait me plaire. Mon premier s’est tourné vers la formation d’adultes.

Titulaire d’un baccalauréat, j’ai pu, grâce à Jessica, m’inscrire à une VAP master 1 dans les sciences de l’éducation spécialisé formation d’adultes. J’ai obtenu l’entrée en master 1. Mais je ne m’y suis pas inscrite.

Je voulais encore plus oser…

Alors le temps est passé et mon projet a continué de s’élaborer. Je me suis engagée dans une formation de sophrologue et sophrothérapeute sur trois ans.

A ce jour, je suis installée dans un cabinet pluridisciplinaire entourée de médecin généraliste, ostéopathes, psychologue, psychothérapeute avec lesquels je travaille au quotidien à la garenne-colombes. Je n’aurais jamais pu l’imaginer il y a cinq ans.

Cela fait maintenant 3 ans et demi que j’accueille et accompagne des personnes confrontées au stress, à l’anxiété, à l’angoisse, au manque de confiance, l’insomnie, la gestion des émotions.

Le parcours n’est pas fini, mais le bilan de compétences m’a amené à constater une chose : ce que j’ai voulu, je l’ai fait. Et je suis maintenant convaincue, pour reprendre une citation de G. Jung, qu’:

« En chacun de nous existe un autre être que nous ne connaissons pas. Il nous parle à travers le rêve et nous fait savoir qu'il nous voit bien différent de ce que nous croyons être ».

 

Mis à jour le 22 octobre 2019